Lundi soir, 22h43
J’ai finalement trouvé un moment pour écrire. Toute la journée, j’ai senti ce poids sur mes épaules, un mélange de frustration et de vide que je traîne depuis… depuis combien de temps déjà ? Trop longtemps, sûrement. Pourtant, tout semble "aller bien". J’ai un bon job, une maison confortable, une famille aimante. Alors pourquoi ai-je l’impression de passer à côté de ma vie ?
Mardi matin, 6h15
Encore réveillé bien avant le réveil. Cette insomnie chronique commence à me bouffer de l’intérieur. Je reste allongé là, à fixer le plafond, en me demandant comment je suis arrivé à cet endroit de ma vie. Il y a dix ans, je pensais que j’aurais tout accompli à cet âge. Une carrière épanouissante, un équilibre parfait entre le travail et la famille, et peut-être même un projet qui refléterait qui je suis vraiment. Mais non. À la place, je cours constamment après le temps, comme un hamster dans sa roue.
Les enfants dorment encore. Bientôt, je devrai enfiler ce masque que je porte tous les jours, celui du père parfait, du mari compréhensif, du professionnel fiable. Mais ce masque… il m’étouffe.
Mercredi soir, 19h32
Je rentre à peine du bureau. Les bouchons étaient interminables, comme d’habitude. À quoi bon ? Passer des heures sur la route pour aller m’asseoir devant un ordinateur à faire un travail qui n’a aucun sens pour moi. Certes, ça paie les factures, ça paie l’école des enfants et nos vacances d’été, mais est-ce vraiment ça, vivre ?
Aujourd’hui, pendant une réunion particulièrement ennuyeuse, j’ai eu une bouffée de nostalgie. J’ai pensé à mes vingt ans, à ce moment où je rêvais de voyager, d’écrire un livre, de construire une cabane au bord d’un lac. Ces rêves me paraissent si loin maintenant, presque irréels, comme s’ils appartenaient à quelqu’un d’autre. Et cette pensée m’a terrifié. Qui suis-je devenu ? Est-ce que je suis encore cette personne pleine d’idées et d’envies ? Ou suis-je juste une machine bien huilée qui fait tourner les engrenages du quotidien ?
Jeudi, pause déjeuner
J’ai essayé d’aller marcher un peu pour m’éclaircir les idées, mais même ça m’a frustré. Je ne ressens plus la même connexion avec la nature qu’avant. C’est comme si tout était devenu une course : marcher pour brûler des calories, méditer pour réduire le stress, lire pour être plus productif. Tout doit servir un but. Mais quand est-ce que je me suis autorisé à simplement être ? À m’arrêter, à respirer, sans avoir une liste de tâches qui me hurle dans un coin de la tête ?
Je me rends compte que je suis dans un schéma où je remplis ma vie avec des choses pour ne pas affronter ce vide intérieur. Le pire, c’est que je ne sais même pas par où commencer pour en sortir.
Vendredi soir, 23h12
Je viens de regarder un film avec les enfants. Un de ces films d’animation où les héros se battent pour leurs rêves, suivent leur cœur, et changent le monde. À un moment donné, ma fille m’a regardé et m’a demandé : "Papa, qu’est-ce que tu voulais faire quand tu étais jeune ?" La question m’a pris au dépourvu. Qu’est-ce que je voulais faire ? Et pourquoi est-ce que je ne le fais pas ?
J’ai bafouillé quelque chose sur le fait que la vie nous mène parfois sur des chemins qu’on ne prévoit pas, mais cette réponse sonnait creux, même à mes propres oreilles. J’ai vu dans ses yeux qu’elle attendait quelque chose de plus, une sorte de vérité qui aurait pu l’inspirer. Et c’est là que j’ai senti cette douleur. Ce n’est pas seulement ma vie que je gaspille ; je donne à mes enfants un exemple de quelqu’un qui survit, mais qui ne vit pas pleinement. C’est insupportable.
Samedi matin, 10h45
Je me suis levé tôt et j’ai pris un café dans le jardin, seul. Enfin, un moment sans distractions. Les oiseaux chantaient, l’air était frais, et pour la première fois depuis longtemps, j’ai ressenti une lueur d’apaisement. Peut-être que tout n’est pas perdu. Peut-être qu’il y a encore une chance de me reconnecter à cette personne que j’étais avant que la routine ne prenne le dessus.
J’ai pris une feuille et j’ai commencé à noter quelques idées. Rien de révolutionnaire, juste des petites choses que je pourrais changer pour m’aligner davantage avec ce que je ressens au fond de moi. Lire un livre qui m’inspire. Reprendre le vélo que j’ai laissé rouiller dans le garage. Peut-être même écrire quelques lignes sur ce que je vis, juste pour voir où ça me mène.
Dimanche soir, 21h00
J’ai parlé avec ma femme ce soir. Je lui ai confié ce que je ressens, à quel point je me sens coincé et perdu parfois. Elle m’a écouté, vraiment écouté, et elle m’a dit qu’elle aussi ressentait parfois cette même fatigue intérieure. C’était libérateur de partager ça avec elle.
Elle m’a demandé ce que je voulais vraiment. Je n’ai pas su répondre tout de suite. Mais au fond de moi, je crois que je sais. Je veux me sentir vivant. Je veux que mes journées aient du sens, que mes actions reflètent ce que je suis réellement. Je veux retrouver cette flamme que j’ai perdue en cours de route.
Ce journal est un début. Je n’ai pas encore toutes les réponses, mais j’ai pris une décision : je vais explorer. Je vais chercher ces petits instants de vérité qui me rappellent qui je suis. Ce ne sera pas facile, et je sais que j’aurai des doutes, mais je refuse de continuer à vivre comme un spectateur de ma propre existence.
Ce vide que je ressens, ce n’est pas une fin. C’est une invitation à trouver ce qui me fait vibrer, à construire une vie qui a du sens, pour moi, pour ma famille, et pour ceux que j’aime. Aujourd’hui, c’est peut-être juste une petite étincelle. Mais demain, qui sait ? Cela pourrait devenir un feu.
Lundi soir, 22h18
Aujourd’hui, en cherchant des vidéos inspirantes sur YouTube, je suis tombé sur une chaîne qui m’a vraiment interpellé. Un certain Éric Barzin parlait d’alignement, de réorientation de vie, et surtout de cette impression que beaucoup d’entre nous ressentons : vivre une vie qui ne nous ressemble pas tout à fait.
Sa façon de parler m’a touché. Pas de grandes promesses irréalistes, juste une invitation à faire un pas en avant, à commencer par un simple bilan. Il expliquait que ce bilan est conçu pour poser les bonnes questions, celles qui permettent de démêler les différents aspects de notre vie – le travail, la famille, nos valeurs, nos émotions – qui sont souvent tellement imbriqués qu’on ne sait plus par où commencer.
Je me suis surpris à hocher la tête pendant qu’il parlait. C’est exactement ce que je ressens en ce moment. J’ai besoin de faire le point, de mettre tout à plat pour y voir plus clair. Peut-être que ce bilan est la première étape dont j’ai besoin.
Mardi matin, 7h05
Je me suis levé avec une sensation étrange ce matin : un mélange d’excitation et de doute. Est-ce que ce genre de bilan peut vraiment m’aider ? Ou est-ce juste une de ces solutions qu’on essaye sans rien changer au final ? Mais en y réfléchissant, qu’est-ce que je risque ? Au pire, je passerai un moment à réfléchir à des questions importantes. Au mieux, cela pourrait être le début d’un vrai changement.
Ce que j’aime dans ce qu’Éric expliquait, c’est l’idée que ce bilan n’est pas une baguette magique. Ce n’est pas là pour tout résoudre à ma place, mais pour m’aider à voir ce que je peux changer, ce que je dois accepter, et comment avancer pas à pas. Rien que ça, c’est déjà beaucoup.
Je vais m’inscrire sur le site VivrePlus.net aujourd’hui pour en savoir plus. Ce pourrait être ma façon de prendre un engagement envers moi-même.
Mercredi soir, 20h45
Je viens de compléter les premières questions du bilan sur le site VivrePlus. Ça m’a pris un moment, parce que certaines questions m’ont vraiment fait réfléchir. Par exemple : « Quels aspects de votre vie reflètent vos valeurs ? Et lesquels s’en éloignent ? »
J’ai réalisé que beaucoup de mes choix sont dictés par ce que je pense que je "dois" faire, et pas par ce que je "veux" vraiment. Mais mettre ça par écrit, c’était comme retirer un poids de ma poitrine. Ça m’a donné une sorte de clarté.
Le bilan m’a aussi fait comprendre que tout est connecté. Mon stress au travail affecte ma santé. Mon manque d’énergie rend mes relations plus tendues. Et ma frustration personnelle se reflète dans mon incapacité à savourer les petits moments de bonheur avec ma famille.
Ce que j’apprécie, c’est que ce bilan ne me juge pas. Il m’aide juste à voir les choses telles qu’elles sont.
Jeudi matin, 8h30
En remplissant le reste des questions hier soir, une pensée m’a frappé : ce bilan est peut-être plus qu’un simple exercice. C’est un miroir. Il m’oblige à me regarder honnêtement, sans masque, sans excuses. Et bien que ce soit inconfortable par moments, c’est aussi incroyablement libérateur.
Je sens que ce n’est que le début. Je ne vais pas tout transformer du jour au lendemain, mais ce bilan m’a donné un point de départ clair. Je sais maintenant quels domaines de ma vie méritent mon attention en premier : ma santé, mes priorités au travail, et surtout, mes relations avec ma famille.
Je me rends compte que ce que je veux vraiment, c’est retrouver cette connexion avec moi-même et avec ce qui m’entoure. Je veux une vie où je me sens vivant. Et pour une fois, je crois que j’ai trouvé un outil qui peut m’aider à avancer dans cette direction.
Grâce à ces vidéos et à ce bilan, je ressens une lueur d’espoir. Pas une promesse vide, mais une conviction que je peux faire ce travail sur moi, un pas à la fois. Ce n’est pas une solution miracle, et ce ne sera pas toujours facile, mais c’est une opportunité de commencer à construire une vie qui me ressemble vraiment.
Je vais continuer à explorer ce que propose VivrePlus. Si ce simple bilan a pu m’ouvrir les yeux à ce point, je suis curieux de voir où ce chemin peut me mener. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai le sentiment que je ne suis plus seul avec mes questions. Et ça, c’est déjà énorme.
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